La mauvaise réputation...

Cette chanson de Brassens prônait l'indifférence et le mépris, face à la réputation que l'on pouvait avoir.

Il semblerait, à l'instar des nouveaux enjeux de l'e-réputation (mon article du 10 août), que la vigilance soit de mise tant pour les entreprises, que pour les pays, et organisations en tout genre.

L'effet "réseau" d'internet semble être un amplificateur exponentiel de la bonne ou mauvaise réputation d'une marque, d'un produit, d'une entreprise. Chacun peut ainsi attaquer la réputation du dernier produit acquis, d'un service déplorable, et même de son propre employeur. Et les agences de notations, actuellement, font et défont également avec une facilité déconcertante, la réputation d'un pays !

Dans leur article, Eric Delbecque et Vincent Lamkin, constatent que la réputation ne se fait plus seulement sur un fait ou une action, mais est également le corollaire d'une véritable stratégie, d'une dynamique. Plus l'organisation est "congruente", c'est à dire plus sa stratégie, et le sens qu'elle donne à ses actions sont cohérents, plus ses écarts éventuels de conduite seront pardonnés, et sa réputation, difficilement égratignable.

L'impact du sens sur l'image et le positionnement d'une organisation, voilà qui peut annoncer une ère de réflexion plus approfondie en terme de communication. A suivre...

Lire l'article sur Les Echos - La réputation, enjeu stratégique - Eric Delbecque et Vincent Lamkin.